Tous, ils se battent en bas, heurs et cris qui résonnent,
Mais je m’en moque, moi, je rêve et j’aluni
Sourds dans leurs discussions, l’échange déraisonne
C’est si dur quand ça dure, je fuis vers l’infini.
Cœurs battant d’un rythme que je ne perçois pas
Décidément déçu puisque rien ne va plus
J’abandonne ici ma tenue de con bas
Je lève mes amarres et plus haut j’évolue
Les espoirs défilent, les idéaux s’effilent,
Ça flambe de passions, et de haine et d’amour
Les ordres se renversent, mais violence inutile
La cellule de plomb se referme toujours
C’est si dur quand ça dure, je fuis vers l’infini
J’évolue plus haut, moi je rêve et j’aluni
Ouvrez le ban! Le banc du jour