De
jour comme de nuit ils sont là, nous regardent passer, nous voient
les regarder, puis nous voient au passé, les mannequins comme les
passants... Sommes-nous plus humains dans
la foule anonyme, anonymes nous-mêmes, qui malgré nos yeux ne
voyons rien, chaque âme n’est perçue que comme partie du décor,
nous retenons plus des affiches, des écrans, des mots passants, que
des vivants qui nous croisent… Un jour, une nuit, aura-t-on le
courage de briser le verre de nos vitrines ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire