On l’a dans la tête et
puis on l’oublie
La mélodie des lendemains
qui chantent,
Les aléas de la vie nous
dévient,
C’est tant d’efforts de
remonter la pente.
Des moteurs éructant
couvrent de bruit
La mélodie des lendemains
qui chantent,
La peur, le rejet, le
cœur qui s’enfuit,
Nos perceptions restent
gisantes.
Nos réseaux résonnent
même la nuit,
La mélodie des lendemains
qui chantent
Est toute de douceur et
d’harmonie,
Perdue sous nos transes
pétaradantes.
Des fatras foutraques où
l’on s’ennuie,
La mélodie des lendemains
qui chantent
Est inaudible, intuition
évanouie,
Même quand l’éclaircie
est immanente.
On se dit trop souvent
que tout est dit,
La mélodie des lendemains
qui chantent
C’est l’infortune qui
désobéi,
Comme un rebond d’une foi
déclinante.
Ça caquette, ça meugle,
ou ça pépie,
La mélodie des lendemains
qui chantent
Souffle en aubade dans le
vent d’ici,
Ecoute, C’est une
déferlante.
Éteins la télé, débranche
l’ordi,
Oublie tes habitudes
encroûtantes,
L’espoir te dit veni vidi
vici,
Ecoute cet air qui gonfle
nos charpentes...
C’est la symphonie des
lendemains qui chantent !
Ouvrez le ban! Le banc du jour