Il fait noir et toi tu
voudrais
Voir une lumière briller.
Il fait silence et toi tu
voudrais
Entendre une voix
s’élever.
Une voix qui te dirait
« espère encore ».
Mais elle est partie
Et seule son absence te
parle.
Un oiseau, un oiseau
vient
Se poser dans ta main.
Ta peine devient rage
Et ta main devient cage,
Tu le possèdes, tu
l’emprisonnes,
Mais plus tu le serres,
Plus tu le sens
t’échapper.
A grands coups d’ailes,
Il fuit, apeuré.
Il ne reviendra pas,
Image de ta désespérance,
Tableau de ta solitude.
L’oiseau s’est échappé,
Aucun fusil au monde
Ne pourra l’arrêter,
L’oiseau s’est échappé.
Il fait noir et toi tu
voudrais
Voir une lumière briller.
Il fait silence et toi tu
voudrais
Entendre une voix
s’élever.
Une voix qui te dirait
« espère encore ».
Mais elle est partie
Et seule son absence te
parle.
Tout illuminé, un avion
crève le ciel.
Tu le prends dans un
grand filet,
Tu l’attrapes, tu le
pièges,
Tu l‘immobilises, il
t’appartient,
Mais cette immobilité est
si loin
Que tu préfères le
relâcher,
Le laisser poursuivre son
vol.
Il fait noir et toi tu
voudrais
Voir une lumière briller.
Il fait silence et toi tu
voudrais
Entendre une voix
s’élever.
Une voix qui te dirait
« espère encore »...
Ouvrez le ban! Le banc du jour
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