Nos bonheurs et nos liesses vivent dans nos promesses, nos présents sont
tristes.
Qu’est-ce que tu crois ? Les rues sont grises, les monuments, les monuments
sont sales, tout n’est que machines et graffitis, échafaudages, échafauds pour
te pendre haut et court, Ho Hé ! Cours !
Fenêtres sur brouillard, monotonie sur cour, et bruit et gaz et fumées
noires, le soleil ne perce pas, pourtant quelque chose nous brûle de
l’intérieur...Courir, s’enfuir... Dormir, alcool, tabac, piqûres, temesta,
gardénal, oubli, artifices, amour, néons, couleurs, feux d’artifice, s’envoyer
en l’air, boum !
Détresse, des tresses pour se pendre, se faire prendre, se prendre pour qui
? Et pourquoi ?
Tout pour l’air, tout pour le quant à soi, pour faire le fier, pour
l’esbroufe...Tricher, costume élégant, belle limousine, promotion, carrière,
pouvoir, souliers classe et boucles aux lacets et cravate de soie lacée, et
pourtant lassé de soi, envie de nudité, de vérité, de transparence, pouvoir
tout dire, tout faire, s’étourdir...
Qu’est-ce que tu crois ? On s’époumone, on crie, on étouffe, on tousse,
chercher l’air, errer, respirer et ouf !...
Un bol, un peu de chance, au détour d’une échelle...
Pas d’avis sur la vie, penchant, virant au gré du vent, au fil de l’eau,
bateau roulant, tanguant au fil des courants...
Mes bonheurs et mes liesses vivaient dans tes promesses, mon présent est
triste...
Ouvrez le ban! Le banc du jour
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