Le cœur
De tous les enfants
S’ébat en pensant
S’ébat en pensant
Révolution
Le vide
Des mots les cernant
Le vide
Des mots les cernant
Se comble en pensant
Révolution
L’ennui
Au long des tourments
S’efface en pensant
Révolution
Le monde
Changera de vent
Et le soleil de camp
Révolution
L’amour
Détrônera l’argent
Espoir émergeant
Révolution
L’espoir
Vivra au présent
En se réalisant
Révolution
Les arts
N’auront plus d’agents
Vivrons librement
Révolution
Nous avons fait le monde
A notre façon
Mais l’ennui nous inonde
Défiant la raison
De jeunes vauriens nous choquent
Parcequ’ils refusent
Ces usages qui les bloquent
Et ces papiers qu’ils brûlent.
Ils n’aiment pas ce que raconte ce réel.
Quand bien même serait-ce la vérité,
Ce que souffle le vent les essouffle,
Ils préfèrent prendre le rêve dans les nuages,
Et dans le ciel l’univers de toutes les utopies.
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