Voilà, la porte s’est fermée
Et les années l’ont verrouillée
Condamnée, la pièce est morte
Les souvenirs sont effacés
On ne peut forcer la porte
Défoncer la porte du passé
Je vois par le trou de serrure
Quand j’y regarde quelquefois
Des fous rires, des moments durs
Des larmes et souvent des joies
Je voudrais tant y revenir
Mais l’autrefois n’est plus présent
Mes regrets ne veulent rien dire
Pas plus que ces voix que j’entends
Et le temps passera un jour
Et l’aujourd’hui derrière moi
Pour un rien, par un mauvais tour
Une autre porte claquera
Une porte comme celle-là
C’est moi qui serais derrière
Déraillé dans l’au-delà,
Tombé de mon chemin de fer.
Ouvrez le ban! Le banc du jour
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