On traînait dans les rues, comme deux enfants.
Encore tant de choses à découvrir.
Pas jeunes, mais pourtant pleins de désirs,
De futur, là, avant le firmament.
On traînait dans les rues, l’œil aux aguets,
On commentait, les travaux, les vitrines,
On se moquait des passants, de leur mine,
Mais pas méchamment, nous on s’amusait.
On traînait dans les rues, sans aucun but ;
On parlait des enfants, de la famille,
Des bons moments passés et des bisbilles,
Des projets pour regrouper la tribu.
On traînait dans les rues pendant des heures,
On s’émerveillait de tout et de rien,
Reconnaissant un coin qu’on aimait bien,
Sourires, photos, étreintes, chaleur.
On traînait dans les rues par tous les temps,
Une averse, on courait pour s’abriter,
Porte cochère, boutique ou café,
Trempés, mais le rire dégoulinant.
On traînait dans les rues, main dans la main,
Rêveurs, nos lendemains chantaient si bien,
L’avenir sans limite et si serein,
On traînait dans les rues, c’était si bien...
mercredi 15 mars 2023
Quand on traînait...
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