Tic-Tac le temps t’accule,
Au fil des ans s’accumule
Ce que tu n’as pas fait
Et se dévoile au dernier jour
Comme un reproche.
Qu’as-tu fait de ton argent de poche
Quand tu trainais, quand tu rêvais
Dans les bars ou les balloches ?
Assis rêveur devant la fenêtre du préau
La cour était si petite
Tête en l’air, je regardais plus haut
Cherchant, de l’or de la vie, quelques pépites
Des cris, des rires en crescendo
Le monde va bien trop vite
Dans les cartables, les sacs au dos
Tant de phrases et de chiffres se précipitent
Les ruelles se croisent et mon chemin s’éparpille
Le soleil me toise et l’asphalte scintille
Une ombre m’accompagne et dansent mes chevilles
Un chemin de cocagne et les rêves fourmillent
Moi, né p’tit Titi, au pied de Notre-Dame
La rue des Mathurins, Concorde, Opéra
La Gare Saint-Lazare, dans les égouts les rats
Le métro bondé de vies et de vacarmes
En surface la foule, émergée des rames
Parisien dans l’âme, nourri au lait de Seine
En patins à roulettes, en vélo, en Solex,
Toujours plus vite, le risque à perdre haleine
Les chants, les fièvres, les paris fous,
Les audaces, les tables rases, le sexe,
Les désirs de partir pour n’importe où
Et puis toi, mon âme, accent circonflexe...
Tant de promesses, tant d’avenirs au passé
Issus de nous, à nos enfants le relai passé
Tu es partie trop tôt, bien trop pressée
Juste un voyage pour être avant d’avoir été...
jeudi 14 décembre 2023
Tic-tac
Ouvrez le ban! Le banc du jour
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