Je m’accroche mais ça s’en va, le vent, ça ne se retient pas, ça souffle et puis ça s’en va, je ne m’y fais pas. S’il pleuvait des fleurs, alors je ferais souffler le vent, mais les fleurs, ça ne pleut pas, en ces temps, évidemment...
C’est pour m’emmerder que le mur se fait lisse, sans prises, pour m’emmerder encore que mes pics et mes cordes se cassent... On m’en veut, je suis sûr qu’on m’en veut, du plus petit grain de sable jusqu’à l’immensité des cieux, tout m’en veut. Je ne peux me battre contre le sable, le roc, les hommes et les dieux, c’est trop à la fois, je suis trop peu...
Bien sûr, s’il pleuvait des fleurs, je ferais souffler le vent, mais avec la manie qu’ont les gens d’en cueillir, d’en offrir, d’en effeuiller, je n’en trouve plus pour me sauver... Les fleurs de plastique, ça ne marche pas, le vent ne souffle pas avec ces trucs-là, il n’est pas dupe, avec le vent, on ne triche pas, c’est con mais c’est comme ça...
Voilà, je n’ai plus rien à dire, rien à écrire, j’aurais besoin d’un coup de pouce, mais, s’il ne souffle, le vent ne me pousse pas, alors je compose mais n’invente pas, qu’on me pardonne, je ferai mieux la prochaine fois...
vendredi 5 juillet 2024
La réponse est dans le vent
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
L'eau à la bouche...
Ca monte, ça monte mais ça ne déborde pas... Ouvrez le ban! Le banc du jour
-
Ce beau trio de têtes de linottes Paru au fil des sept lieues de nos bottes Un air vital de seulement trois notes Mailles de laines que ...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire