Océan fascinant

Je m’assois sur la plage, je regarde là-bas,
La ligne d’horizon est-elle indépassable?
Est-ce le vent qui me parle ? Je m’accroche au grand mât,
De là-haut, c’est pareil, finitude immuable..

N’étant déjà plus là, je poursuis mon voyage,
Et vogue la galère, le plus beau des bateaux.
S’éloigner de la rive, s’échapper de la cage,
Des douleurs de l’absence, de mon cœur en étau..

Algues, sable et rochers, vagues et tant de nuances;
Quand le ciel se dégage, la beauté se dévoile,
Le sac et le ressac, l’écume suit la danse,
Ebloui par les rais, mes rêves hissent la voile..

Moi, humain dérisoire, grain de sable futile,
Fasciné, éperdu, devant ce qui rutile..

 

 

 

 

Ouvrez le ban! Le banc du jour