Verdir

Repeindre en vers
Nos murs de papier
Laisser mots verbes
Pousser, passer
Un vers de rouge
Un vers de blanc
Des pieds qui bougent
Rythmes dansants
Et parsemer de vers
Les suites dans nos idées..

 

 

Ouvrez le ban! Le banc du jour

 

 

Là-haut, vu d’en bas

 

Quand je me noie dans tes yeux verts
Je plonge dans un autre univers
Délire, fusion regard en l’air
Le réel est si délétère

Un voyage dans l’infini,
Là où je perds tous mes repères
Je me joue de tout, aime et jouis
Et me fous de qui gagne ou perd

La ville la plus dense est pour moi un désert
Les fêtes les plus joyeuses me sont austères

C’est l’obsession de ton regard,
Qui me projette loin de la terre
Pour qu’il me voie, que je m’amarre
Dis-moi, mon phare, que puis-je faire ?

Là-haut c’est peut-être l’Eden,
Peut-être, ici-bas c’est l’enfer
Aux obsèques de l’être qu’on aime,
 C’est soi-même que l’on met en terre

J’attends, j’écoute, je guette au moindre courant d’air
Un souffle d’amour apaisant, mais la mort n’est qu’un tas de pierres

 

 Ouvrez le ban! Le banc du jour

 

 

Air pur

 

Merveilleuse insouciance
Exaltation des sens
A l’envers du bon sens
Les contraintes en vacances

Ils volent, ils veulent, ils voient
Se perdent en conjectures
Sûrs de tracer la voie
Déjà vivent au futur

Sensibles à tous les vents
Ils courent sans fin, fascinés,
Narguant le monde d’avant
Par leurs desseins animés

Tendresse, sincérité
Colères et jalousies
Mais si vite envolées
Cauchemars vite enfuis

Merveilleuse insouciance
Evaporée au temps qui passe

Ouvrez le ban! Le banc du jour

 

Tout autour, comme un vertige

 

 

 

 

 

Ouvrez le ban! Le banc du jour

 

 

Hi Han

 J’ai toujours ressenti une certaine bienveillance pour les ânes, cet animal têtu, toujours caricaturé et tellement méprisé par les élites.. Mais c’est lui qui est bâté, c’est lui qui tire la charrette.. Belle image du peuple gouverné souvent contre son gré.. 

 Ouvrez le ban! Le banc du jour