Tout
le mal que je pense de toi,
Tout
le bien que je pense de toi,
Une
maille à l’envers,
une
maille à l’endroit
Tisse
la trame
d’une
drôle de cotte de maille
Aimante
et aimantée,
attirée
Par
ta transparence,
Par
ta transparence...
Perdu
dans les méandres de ta complexité
Navigant
éreinté dans ce labyrinthe
dont
tu détiens les clefs,
Je
me demande
combien
de grains de sables
pour
traverser l’opaque,
pour
atteindre le pur cristal,
pour
découvrir
à
travers le voile de l’illusion
la
réalité,
la
réalité...
Et
combien de courage,
et
de lunettes noires,
et
de volonté
pour
la supporter,
pour
l’accepter
Sans
être tenté
d’éteindre
la lumière
d’enrayer
les rayons
de
ton soleil fier,
de
ton soleil fier...
Tout
le mal que je pense de toi
Tout
le bien que je pense de toi
Quand
je crois que je sais tout
Quand
je sais que je ne sais pas
Je
crois que j’ai peur
A
trop bien regarder
De
me voir
A
travers toi
Tel
que je suis
Tel
que tu me vois,
Tel
que tu me vois...
Ouvrez le ban: Le banc du jour