Comme
une machine à écrire, sensible aux sons de ma prose intérieure, je
savais habiller mes phrases de mille atours chatoyants. Ma
prose est aujourd’hui mise à nu quand l’âge sonne, et
dans
le plus simple appareil, rien ne résonne pareil.
Quand
j’étais inspiré, quand j’avais des idées, quand j’étais
décidé, quand ma plume glissait sur le papier, j’avais
l’impression de voler.. Mais
je n’ai pas travaillé.
Étais-je digne d’un don pareil ?
Ouvrez le ban: Le banc du jour
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