Morosité
d’automne
où
t’attends tout du téléphone,
Tu
chavires chaque fois que ça sonne
Mais
c’est pas le bon dring.
Et
des mots inutiles
se
dépêchent à la ligne
Dont
ton âme ne fait rien,
Ces
mots maudits qui t’exaspèrent,
Lieux-dits
redites terre à terre,
Qui
brisent ton imaginaire
Et
dont ton âme ne veut rien faire.
Ces
mots t’usent, et bouche cousue
Tu
murmures bien sûr merci...
Plus
rien ne peut t’atteindre,
Tu
te sens comme dans un long couloir
Aux
murs lisses et gris,
Au
bout, la porte, peut-être,
La
vie, le soleil, belle...
Fol
espoir,
Car
la distance qui te sépare
De
cet horizon que tu poursuis
Se
mesure en temps qui passe...
Il
n’y a peut-être pas de porte,
Ce
n’est peut-être pas le bon couloir...
Tes
souvenirs s’éloignent inexorablement.
Regarde
au moins par les fenêtres...
Ouvrez le ban! Le banc du jour
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