A
la forêt
Dans
tes bois, tu fus l’hôte de bien des amants
Courant,
riant, sur tes chemins aux verts ramages,
Refuge
de jeunes amours au firmament,
Berceau
des passions qui refusent d’être sages.
Te rappelleras-tu de ces deux ingénus
Le
printemps finissant faisant monter la sève
Dans
un coin d’ombre, allongés là, près d’un talus
Loin
du monde, comme on renaît, comme on s’élève..
Quelle
bienveillance d’avoir laissé s’épanouir
Au
milieu des feuilles, des fleurs et des ramures
La
force du désir, l’émotion du plaisir
Transcendant
l’amour ardent de ces deux cœurs purs..
Te rappelleras-tu de ces deux ingénus
Ce
printemps finissant sur tes chemins de terre
Comme
s’éveillant éblouis et presque nus
Revenant
à pas lents d’un voyage à Cythère..
Original de la parodie:
Ouvrez le ban! Le banc du jour
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