Là où mes yeux se perdent, aux façades je vois
Un monde à la fenêtre, derrière, c’est dehors
Ambiance imaginée que les reflets renvoient
Des formes bigarrées, pâles ou multicolores
Je vais dans la vie vraie, mais y a-t-il des issues ?
Pour sortir de la peine, y a-t-il des passerelles ?
Pour s’échapper enfin d’un exil exigu
De ma base d’envol cadenassée sans elle
Les fenêtres me soufflent des rêves dans la tête
Autour des gens s’agitent, c’est à moi de sortir
Je m’enferme moi-même derrière mes lunettes
A vouloir déguiser le réel pour le fuir
Cette quête incessante et passion addictive
M’isole et me conforte, s’éloigne l’autre rive...