mardi 28 mai 2024

Un monde aux fenêtres

 Là où mes yeux se perdent, aux façades je vois
Un monde à la fenêtre, derrière, c’est dehors
Ambiance imaginée que les reflets renvoient
Des formes bigarrées, pâles ou multicolores

Je vais dans la vie vraie, mais y a-t-il des issues ?
Pour sortir de la peine, y a-t-il des passerelles ?
Pour s’échapper enfin d’un exil exigu
De ma base d’envol cadenassée sans elle

Les fenêtres me soufflent des rêves dans la tête
Autour des gens s’agitent, c’est à moi de sortir
Je m’enferme moi-même derrière mes lunettes
A vouloir déguiser le réel pour le fuir

Cette quête incessante et passion addictive
M’isole et me conforte, s’éloigne l’autre rive...

 
















 
Ouvrez le ban! Le banc du jour
 
 



 


dimanche 19 mai 2024

Au pays des vitrines

 Quand un rai de soleil enchante les rues grises
Tous mes regards se perdent en éblouissement
Les couleurs des chalands exaltées me grisent
Et des visions composent du rêve le ferment

Le réel se dépasse tout au long des vitrines
Reflets et transparences racontent des histoires
Les passants, les façades, se mêlent aux figurines
Et jouent leur partition, des scènes aléatoires

Car la transparence n’est pas une fin en soi,
Elle nous transporte dans un autre univers
Comme un passage ouvert vers de nouveaux émois
Un voyage immobile vers un monde à l’envers

On s’imbrique au décor en y plongeant les yeux
Par où en ressort-on ? J’ignore et c’est fâcheux...
















 
Ouvrez le ban! Le banc du jour
 
 



L'eau à la bouche...

 Ca monte, ça monte mais ça ne déborde pas...       Ouvrez le ban! Le banc du jour