Mémo d'avant, mes mots d'alors (8)
J'étais ce jeune homme qui écrivait des textes et des chansons..
Déjà,
la locomotive s’était engagée chez Bata, semant la panique chez
les fourmis rouges du central téléphonique. Fort heureusement, le
Premier Ministre avait vidé les cendriers dans un écouteur, un de
ces écouteurs typés d’extrême Bretagne, que l’on accommode
généralement avec de la crème fraîche.
Dehors,
sur les terrasses des Cafés, les grenouilles croassaient de joie en
voyant les avions atterrir sur les dessous de plat, car, comme chacun
le sait, pour accommoder du porc froid, il n’y a rien de tel que de
la mayonnaise.
Sur
cet entrefaite, les CRS en mini-jupes cassaient la croûte, se gavant
de pavés à cause du problème de la reproduction des cétacés
batraciens en Amérique du Nord.
Soudain,
le chasseur repéra un téléviseur sauvage ! Il cria bien haut
qu’il allait en voir de toutes les couleurs, ce qui était un tour
de force à l’époque où les ouvriers étrangers étaient de plus
en plus nombreux sur le continent, et je ne parle pas des petits pois
en salade car ça n’a aucun rapport.
Ce
qui l’intéressait dans les téléviseurs sauvages, ce n’était
pas tant les lampes que le tube cathodique, méthodique et
catholique, morceaux recherché et apprécié de tous les
connaisseurs en dactylographie.
Le
téléviseur se terra sous le canapé rouge à pois verts de la salle
à manger du quatrième étage de l’immeuble des retraités de
l’Armée du Salut des Harengs Portugais.
Le
chasseur n’eut pas une seconde d’hésitation, il prit son
tournevis et fit couler un bain, car la crèmerie était fermée
ainsi que sa porte, ce qui n’arrangeait pas les choses.
On
frappa à la baignoire, il fit entrer sa femme qui arrivait par le
siphon principal car il y avait l’ascenseur.
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