Les
jours s’égrènent, tous pareils, tous pareils, c'est comme dire il
fait beau mais frais pour la saison, il a plu cette nuit... C'est
comme dire bonjour, ça va, et vous même?
Et
m'aimez-vous vous-même? même pas. Jeu
? Même pas... Habitude
pour remplir d'air le temps, c'est dans l'air du temps de le remplir
d'attitudes... Pour
vivre, il faudrait se battre, donner, prendre
des coups, imagine un peu: des journées de vingt-quatre heurts...
Au
lieu de ça...
Les
jours s'égrènent, tous pareils, tous pareils.
J'ai
longtemps rasé les murs lisses des couloirs du temps, à la
recherche d'une aspérité, d'un passage, d'une
porte dérobée, je n'ai rien trouvé... Mais
j'ai marché, j’ai marché... Loin...
Mais
quand je me retourne, quand je regarde mon parcours, je vois que je
n’ai fais qu’un pas: Je
viens d’entrer dans ce couloir dont l’issue approche sans
que j’aie besoin d’avancer.
Ouvrez le ban: Le banc du jour
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