Flous artistiques

Pas très net et même complètement flou!

Camé Léon

Cette nuit-là, elle venait te rejoindre décidée, tu entrevis son antre et d’autres choses à visiter.

Elle était à prendre et à apprendre, à flamber ; toi tu étais aviné à vomir, décalqué...

Inutile de dire, combien tu as regretté, longtemps regretté...

Abruti, noyé par l’alcool, défoncé, pas la peine de s’appeler Léon pour se shooter.

Elle était chemise de nuit légère, ensommeillée, toi tu étais grisailleux, pas frais, pas repassé, pas ragoûtant, migraineux pas gai.

C’était le moment ou jamais, ce fût celui où jamais plus. C’était le moment où elle voulait, et plus jamais tu ne lui plus.

Abruti, noyé par l’alcool, défoncé, pas la peine de s’appeler Léon pour se shooter...

Ouvrez le ban! Le banc du jour

A l'enterrement de mes souvenirs

Mémo d'avant, mes mots d'alors (45)

J'étais ce jeune homme qui écrivait des textes et des chansons..

A l'enterrement de mes souvenirs

Un chien pataud, au regard humain

Laisse sa race pour me donner la main

Plein de mots tendres dans un aboiement

et tant de peines aux yeux larmoyants..

A l'enterrement de mes souvenirs

Un ami dévoué à la vie, à la mort,

Apporte une couronne de feuilles d'or,

La dernière du lot, qu'il n'avait pas vendue

La vie n'est pas facile, chacun son bord de rue..

A l'enterrement de mes souvenirs

Une belle de dix-sept ans aux jambes satinées

Se plaint de perdre le temps d'une si belle matinée;

Son noir est trop brillant, ses larmes maquillées

Elle enterre en tourments tous mes espoirs d'aimer..

A l'enterrement de mes souvenirs

Tant de pâles amnésies viendront me faire souffrir,

Combien de jours passés oseront l'avenir ?

Cette mort emporte tout, la tristesse est mon pain,

J'en avale chaque jour, malgré moi, sans faim et sans fin.. 

Ouvrez le ban! Le banc du jour

La grande braderie de Nantes

Ouvrez le ban! Le banc du jour