Je
t’aimeuh,
Comme
une vache perdue sans ses trains,
Loin
de ton corps je n’ai plus rien
Tel
un Boeing sur la piste d’Orly
Je
cours, vole, atterris dans ton lit…
Je
t’aimeuh,
Comme
une liberté s’emprisonne,
J’addicte
à tes voyelles, tes consonnes
Comme
un pylône électrique sans ses fils
Je
suis sans toi comme seul sur une île…
Je
t’aimeuh,
Comme
la pendule a besoin d’horloger,
Toi
seule sur terre peut me soigner
Mais
ton tic-tac commence à m’agacer
Laisse-moi
dans mon pré ruminer...
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Errance à Saumur (Suite)
Ouvrez le ban! Le banc du jour
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