Chaque matin est une aubaine
Un guili sous les doigts de pied
Un rideau rouge, on entre en scène
Un air de rue encanaillé
Y a des vélos, des camionnettes
Des moineaux chuchètent au trottoir
Des joggers trottent dans leurs baskets
Des minettes belles en ce miroir
Chaque matin tout recommence
Il faut ouvrir toutes tes fenêtres
Tu peux monter tes plans-séquences
Tout ce qui n’était pas peut être
Vois ces gus pressés dans le tram
Vois ces dames serrées dans le bus
Ces vélos sur le macadam
Laisse-leur donc les prospectus
Chaque matin est une chance
Un grand frisson sur nos échines
Faut l’enfiler dans le bon sens
Ça bouge, ça remue, ça turbine
Même lorsque l’orage s’amène
Y’a des impers fichus qui
traînent,
Fichus sur les têtes, bas de laine
Parapluies-baleines se promènent
Chaque matin est une aubaine
Quand tu le veux, tout peut changer
Ouvres les yeux, oublie ta peine
Tu as mille vies à partager
Ouvrez le ban! Le banc du jour
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