Qu’as-tu acariâtre Cathy cafard?
T’as qu’à casser la Catalogne, catapulter Acapulco, cacher tes camels, caréner
ta moto; les caramels, c’était bon, t’as qu’à retrouver le temps des caramels,
des camarades...
T’as qu’à cacher ton cafard dans une calèche caracolant vers Cachan, t’as
qu’à faire des trucs cochons à côté du carmel cloîtré pour oublier...
Qu’as-tu, Cathy cafard?
Ton corsage craque, là se cache carrément ton ennui; commence, tu dois
commencer... Ouvre ton corsage sur la vie calme, ton corps sage, ton
coquillage, cloue ta cape vierge au pied de ton lit, sur un paillasson, dans
une cave, sous un pont, une carpette, cache ta peur, ouvre la porte...
T’as qu’à essayer, Cathy, ton corps sera surpris; casse la pudeur de ta
connerie contre une cloison le soir après minuit, t’as qu’à donner des caresses
pour être caressée...
Passe le col, commence à caser des carnavals dans ton casier, t’as qu’à le
remplir de concertos, de sonates, de nocturnes, de quartettes, ils y mettront
le cœur et la tête...
Comment? T’as qu’à les convier, Cathy, dans les couloirs cachés. Saccage
ton cœur, coupe la corde, tombe, tombe Cathy, et tu verras ton cafard s’en
aller, à ton tour, tu les feras cavaler...
Ce que tu donnes, tu le prends, ton corps, c’est ta
liberté.
Ouvrez le ban! Le banc du jour
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