mercredi 28 juin 2017

Je ris, chante et danse


Mémo d'avant, mes mots d'alors (13)

J'étais ce jeune homme qui écrivait des textes et des chansons..

Il y a en avait pourtant tant d’autres,
Il a fallu que je te vois toi
ne voyant déjà plus les autres,
mais tu n’as pas su mon émoi

Depuis je ris, chante et danse,
Tu ne comprends peut-être pas
Mais j’ai soudain peur du silence,
peur des instants où tu n’es pas.

La solitude ne me fait rien, 
je n’ai peur que de ton absence..

Rire est une forme du désespoir;
tu ne le sais peut-être pas,
mais comme je te hais certains soirs
de te savoir en vie sans moi

Quand tu me regardes, 
est-ce moi que tu vois ?
Ou une image blafarde,
une caricature de moi ?

La solitude ne me fait rien, 
je n’ai peur que de ton absence..

Je voudrais venir te voir
au clair d’un petit matin,
le cœur rempli d’espoir,
une rose dans la main.

Je te dirais:Vois cette rose,
ce pétale c’est la tendresse,
et celui-ci, c’est la douceur,
les deux autres des caresses.

Tous les quatre forment mon cœur
Je te le donne, prend cette rose.

Et je ris, chante et danse
Tu ne comprends peut-être pas
Mais j’ai soudain peur du silence
peur des instants où tu n’es pas..


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lundi 26 juin 2017

Est-on heureux?


Mémo d'avant, mes mots d'alors (12)

J'étais ce jeune homme qui écrivait des textes et des chansons..

Un indien, deux indiens, trois indiens meurent de faim
Un chinois, deux chinois, trois chinois meurent de faim
Une fusée, deux fusées, trois fusées sur la lune.
Est-on heureux?
Un ouvrier, deux ouvriers, trois ouvriers sans un rond
Un étudiant, deux étudiants, trois étudiants sans un rond
Un bourgeois, deux bourgeois, trois bourgeois rient et dansent
Est-on heureux?
Un moi, deux moi, trois moi qui pleurent
Un toi, deux toi, trois toi qui pleurent
Un vous, deux vous, trois vous qui se leurrent
Est-on heureux?

Et l'humanité répond: non.











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jeudi 22 juin 2017

Faites de la musique !

L’homme orchestre fait d’un saut six sons secs découpés en ronds d’elle, qui s’élèvent jusqu’au ciel, légers, comme des boucles de fumée soufflées d’une bouche en coeur.

Son coeur léger rit, il songe à son égérie.

C’était hier, dans un couloir de R.E.R., elle lui parla, mais assourdi par le bruit, il n’entendit pas, alors il fit ce que fit celle qui maintenant tire ses ficelles, il sourit sans rien dire, et tout fut dit...

Ses sons sont bons, bonbons sucrés qui volent et rebondissent, comme autant d’étincelles d’un feu de joie sans artifices, et retombent sur la foule qui se presse, et qui oubliant son stress, soudain en liesse, le bisse.

Hier à Nantes, la fête de la musique..












... Et encore






























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