mercredi 25 septembre 2019

Eveil et rêve

Mémo d'avant, mes mots d'alors (57)
J'étais ce jeune homme qui écrivait des textes et des chansons..


Qu’est-ce que tu me chantes là, le ciel est rouge et les alouettes n’ont pas de bras, je vais plumer tout ce qui bouge, même toi si tu passes par-là.
L’harmonica n’est pas discret, j’ai bien remarqué son manège, j’ai le flash-back plutôt mauvais, je me revois pieds dans la neige avec cet arbre tellement plus grand que moi qui semblait caresser les nuages ; alors très fort, très loin, j’étendais mes deux bras, mais le ciel était si haut, trop haut pour moi.
La lune n’est plus rien qu’un vestige, Pierrot parti, reste Colombine, mais elle est si vieille, car tout vieillit, même ce que le cœur imagine.
Le bois n’était pas toujours assez sec, il fallait de la patience pour allumer un petit feu, comme pour allumer le désir ou le sentiment amoureux, au pays froid de mes errances, tout près du rêve, tu sais, juste avant de dormir quand on veut composer vainement ses programmes.

Qu’est-ce que tu me chantes là ? Tu ramasses des fleurs dans mes draps mais quand tu pars elles restent là, à chaque fois ; alors je dis « je t’aime » parce-que ça, je sais que tu l’emportes avec toi.

Ouvrez le ban! Le banc du jour

Aujourd'hui, les bancs Darmanin : On économise sur tous les dossiers.






vendredi 20 septembre 2019

Maintenant

Nous étions enfants,
Comme le monde était grand,
Comme la ville était grise,
Comme le soleil était jaune,
Comme la mer était bleue,
Comme l’herbe était verte.

Que d’émotions, de découvertes,
A se dépêcher de tout connaître,
Dans les forêts, dans les cités,
Dans les rivières, les torrents,
Sans nuances, sans s’attarder,
Un reflet, une pierre, des gens...

Un poisson d’argent...

Passer, sans s’arrêter, près tout près,
Surtout ne pas perdre de temps.
Impatience folle de voir l’après,
Sans cesse un demain nous attend,
Un sourire, un regard, un échange,
Balayés par le souffle d’un vent violent

Des rêves d’argent...

Mais chaque chose prend sa place
En attendant qu’on la remplace.
Ce que l’on n’a pas su voir disparaît.
Restent des choses et des êtres absents,
Un vide irrémédiable et secret
Que ne pourra combler le temps.

Cœur indigent...

A quoi bon courir vers notre perte,
Ce no man’s land que la vie déserte ?
Pourquoi toujours s’ancrer au futur
Quand tout nous rapproche du néant ?
Il faut mordre le fruit quand il est mûr,
L’important, c’est maintenant.
















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mercredi 18 septembre 2019

Eglises et chapelles

Avant de passer à autre-chose, encore quelques photos d'églises et de chapelles québécoises...































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