mercredi 25 septembre 2019

Eveil et rêve

Mémo d'avant, mes mots d'alors (57)
J'étais ce jeune homme qui écrivait des textes et des chansons..


Qu’est-ce que tu me chantes là, le ciel est rouge et les alouettes n’ont pas de bras, je vais plumer tout ce qui bouge, même toi si tu passes par-là.
L’harmonica n’est pas discret, j’ai bien remarqué son manège, j’ai le flash-back plutôt mauvais, je me revois pieds dans la neige avec cet arbre tellement plus grand que moi qui semblait caresser les nuages ; alors très fort, très loin, j’étendais mes deux bras, mais le ciel était si haut, trop haut pour moi.
La lune n’est plus rien qu’un vestige, Pierrot parti, reste Colombine, mais elle est si vieille, car tout vieillit, même ce que le cœur imagine.
Le bois n’était pas toujours assez sec, il fallait de la patience pour allumer un petit feu, comme pour allumer le désir ou le sentiment amoureux, au pays froid de mes errances, tout près du rêve, tu sais, juste avant de dormir quand on veut composer vainement ses programmes.

Qu’est-ce que tu me chantes là ? Tu ramasses des fleurs dans mes draps mais quand tu pars elles restent là, à chaque fois ; alors je dis « je t’aime » parce-que ça, je sais que tu l’emportes avec toi.

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