mercredi 29 avril 2020

Stock photos toujours

Même en pleine agitation, quand on entre dans ces lieux l'au-dehors disparaît et s'évapore et peu importe que l'on s'ouvre à soi-même ou que l'on s'ouvre à un Dieu, la méditation est saine.





















Ouvrez le ban! Le banc du jour



mardi 28 avril 2020

Autant en emporte le vent


Tout seul assis dans un jardin
À me mirer dans ce bassin,
Étendue d’un noir profond
Que  midi balaie de sa lumière,
Entremêlant dans un reflet
L’espoir et l’éphémère...

On est heureux, malheureux,
Le cœur qui blam et blam...
On s’habitue à ce vacarme,
On devient vieux...
Les jours de drame,
Les jours heureux,
Toujours s’éloignent,
Chaque fois nous laissant un peu
Comme sans rires et sans larmes...
Le bonheur comme le chagrin
Chaque fois nous mord
Un peu moins fort,
On est comme moins heureux,
Mais moins malheureux,
Équipé d’un cœur
De moins en moins prompt
À s’émouvoir...
La source, le premier ru sont loin,
Le fleuve est large,
Le courant tranquille,
L’estuaire approche...
Passion en berne,
On flotte lentement
Vers ce mouroir aux alouettes,
Vers ce cimetière des élans et des rêves,
La vieillesse,


Avec au ventre un peu la peur,
Un peu la curiosité de connaître
L’autre côté du miroir...
Ou l’autre face
De notre psyché...
Le mois d’août,
Et moi donc !
Le temps qui nous est compté,
Qui le compte ?

Et Lamartine qui voulait
Qu’on suspende ce vol !
L’arrêter, d’accord,
Mais pour combien de temps ?
Si l’on trouve le voleur,
Qu’on le pende !


Ouvrez le ban! Le banc du jour




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