lundi 19 septembre 2022

Fermer les yeux

 

Jusqu’à ce que la branche casse
Jusqu’à ce que la corde lâche
Se balancer, s’en balancer
Jeter les jambes en avant
Et lever la tête en l’air
Avec tous les rêves dedans
Se balancer, s’en balancer
Respirer, rire à pleins poumons
Comme un enfant tant qu’il est temps
Comme un enfant...


 




Ouvrez le ban! Le banc du jour



dimanche 4 septembre 2022

Tout autour

 

 

C’est la musique du voisinage,

C’est le film derrière la fenêtre,

C’est la vie qui nous tourne ses pages,

Des émotions, c’est le baromètre.

 

Tant de rêves bleus conçus à deux,

Après des étreintes fusionnelles

Au plus loin, des nuits et jours heureux

Et de l’optimisme en ribambelle.

 

Des déguisements, du comme-il-faut,

Un look tendance qui danse en clip,

Etre comme les autres, c’est être beau,

Il faut laisser dépasser le slip.

 

Des solitaires, regard en l’air,

Traînant sans bien savoir où ils vont,

Portés par le vent et sans repères,

Car l’imaginaire est sans raison.

 

Des bagarreurs ou des toréros,

Pour un simple regard, pour du fric

Seul, en bande, à pieds, ou à motos

Casser du vieux, ou casser du flic.

 

Des nostalgies, plage et soleil,

Qui sans arrêt roulaient les galets,

Fredonnant comme Jean et Isabelle,

Amnésie, c’était où qu’on était ?

 

Comme un refrain, de tristes palabres

Rengaine des regrets qui accablent

Lente, comme une danse macabre

Lueur vacillante et candélabres

 

Des tremblements, des rides et des creux

Vieilles dents, fini les caramels,

Fatigué, vieux, et gris les cheveux,

Guère de projets dans l’escarcelle.

 

Bus à l’arrêt, des vies se croisent et s’éparpillent

Un groupe de gamins, les yeux sur le smartphone,

A cet âge-là, toi, tu jouais encore aux billes,

Des générations s’ébrouent, la rue cacophone.

 

Trop seul chez toi, tu t’enquiquine

Alors une fois le bar atteint

Avec les copains, tu baratines 

Un verre entre les mains....

 








 
 











 

 



 


 

























 
Ouvrez le ban! Le banc du jour