mercredi 26 juin 2019

Loin, tellement loin

Mémo d'avant, mes mots d'alors (56)
J'étais ce jeune homme qui écrivait des textes et des chansons..

Loin, tu es loin, et je ne vois plus rien
Ni les feux, ni les cars, ni les trains
Ni les couples qui se tiennent par la main
Ni les chiens qui reniflent d’autres chiens.

Viens, si tu viens, je n’inventerai plus rien
Ma vie marchera sur ton chemin
Ma main ne cherchera que ta main
Et les peines et les larmes seront loin..

Loin, tellement loin, je ne verrai plus rien
Ni les feux, ni les cars, ni les trains
Ni les départs qui brisent les destins,
Attaché en boucle sur notre lien...













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dimanche 23 juin 2019

Océan


L’océan, dans une valse, colore aux jours d’été ses bleus profonds, son écume blanche et ses verts aux teintes moirées, qui viennent se confondre et s’étendre, puis disparaître sur le sable mouillé.

L’océan sous le vent berce ses corbeilles d’argent, et tout autour de la baie s’agitent et applaudissent les feuillages, la nature toute entière est au spectacle, la nature toute entière est un spectacle.

L’océan est le miroir du ciel et le ciel est le miroir de l’océan, posé au bord, je vois le tout et le néant, je ne suis rien qu’un petit point infime sur l’immensité du littoral, un point d’horizon indéfini pour l’horizon lointain que je regarde.



























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