J'écris petit

J’écris petit, je ne remplis pas les pages. 

Je pêche à la ligne, je n’attrape pas grand-chose, quelques maux d’esprit, des épines de rose. 

Alors je souffle, j’inspire, mais ne le suis pas, alors je plonge, je nage, je brasse, déplace des flots de phrases, les appréhende et les rejette aussitôt, je suis sole, loup-bar ou maquereau, pauvre requin je n’ai pas d’ailes, seuls mes espoirs s’envolent, je n’ai que des ailerons, je tourne en rond, je suis moulin, à poivre, à sel, mes mots s’éparpillent en ribambelle, j’écris pour ne dire rien. 

Les mots sont des sourires, les mots sont des chagrins, ils sont la vie, dans l’encre nage les vagues émotions que la voix ne dit pas. 

Je sais bien qu’on a sifflé la fin du rêve, mais je garde encore un peu les yeux fermés car dans la vie vraie, je suis sans arrêt alité.

Ouvrez le ban! Le banc du jour

Baies

Oh baies! Hissant ce ciel au dessus des eaux, 

Baies hissant ce bleu au-dessus du sel de la terre

Et de la folie des hommes..

Vos airs parfumés par la nature multicolore

Assaisonnée de mille reflets 

Viennent se noyer dans le souvenir 

D'un monde plus que parfait 

Au passé composé de merveilles

Dont ne subsistent que nos regrets..

Ouvrez le ban! Le banc du jour

Toi pourquoi pas?

Mémo d'avant, mes mots d'alors (51)
J'étais ce jeune homme qui écrivait des textes et des chansons..

La nuit, ma lampe, les bruits du silence et puis toi, oui toi, pourquoi pas?. Tu es allongée près de moi sans le savoir, sans même l'avoir jamais imaginé, tu lis ce que j'écris par-dessus mon épaule, tendre et discrète.

Tu ne ris pas, le temps s'écoule comme goutte un robinet, il n'est désagréable que quand on l'écoute passer.

Tu ne ris pas, depuis que s'est tue la musique des astres rien ne t'a troublée, tu suis ma plume à la trace guettant, peut-être, un petit mot gentil, un compliment au détour d'une phrase..

Tu ne ris pas, tu lis, mais sans parler tu m'as tout dit, tu t'es tue et je t'ai comprise..

Les vagues du flash-back, je prononce des mots qui n'ont pas de sens pour moi car je ne m'écoute pas derrière les rires échangés, les couleurs, les odeurs de midi, et puis ton regard, tes yeux qui me cherchent, qui me racontent des histoires, des yeux qui m'attirent et m’emmènent et m'entraînent et j'ai peur et je ne le veux pas mais je pars..

Tu ne ris pas, tu ne cherches pas  à m'expliquer pourquoi tes yeux, pourquoi ces messages, tu semble attendre, inquiète, que je te dise je ne sais quoi sur cette feuille comme un chemin de gué entre nos îles non cartographiées..

Tu ne ris pas et moi je chasse les anges qui passent du revers de mes demains pour que le temps dure plus longtemps, et puis à court d'idées, je t'écris enfin je t'aime, et tu ne ris pas, tu ne parles pas mais prenant ma main, tu guides ma plume, "je t'aime", et tu ne ris pas.. Tu pleures?

Je dois être fou, je cherche le soleil en pleine nuit et, ne ris pas, je crois bien que je l'ai trouvé.. Simplement en pensant à toi.

Ouvrez le ban! Le banc du jour

Couleurs d'automne

La magie de l’automne

Émotion en couleur

Comme une autre chaleur

Chaque année nous étonne...

Ouvrez le ban! Le banc du jour

Le parc de la Gaudinière a lui aussi enfilé ses habits d'automne..

Ouvrez le ban! Le banc du jour

Un monde en chanson

Espérer un nouveau monde, rêver un nouveau rêve, chanter à l’unisson, refaire un monde en chanson..

Je sais, la vie, c’est pas ça, la vie s’en fout de toi, c’est le jeu qui fait tout et si tu n’as pas d’atouts faut t’arranger comme ça, prendre la pluie sur toi, une partie perdue mais tout n’est pas foutu.

Les violons, Ils passent le mur du son, tes violons

Les guitares, elles briseront les remparts, les guitares

Le piano, il te fera trouver les mots, le piano

C’est un rêve, mais par là monte la sève, par ce rêve

Il te soulève et te fait espérer un nouveau monde, rêver un nouveau rêve, chanter à l’unisson, refaire un monde en chanson..

Ouvrez le ban! Le banc du jour