mercredi 4 avril 2018

Que toi

La fureur, le bruit,
La mine lasse des gens qui passent,
La violence comme l’ennui,
Tout est décor de ma propre vie.

Si je ferme les yeux,
 Tout disparaît,
Plus rien n’existe
Que moi.

Il en est des gens comme des choses,
Ils ne vivent que parce que je les vois.

A chaque peine,
A chaque déception,
 Je ferme les yeux,
Plus rien n’est là.

Alors les personnages de ma vie,
Oubliés d’un monde,
Existent dans un autre,
loin...

Mais aujourd'hui tout m’échappe.
Mon pouvoir vacille et s’enfuit.
Plus je ferme les yeux
Et plus tu es là.

Si d’aventure j’ouvre les yeux
Et que tu n’es pas là,
C’est moi qui n’existe plus,
Qui n'existe pas.

Ouvrez le ban! Le banc du jour

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