jeudi 6 août 2020

Qu’est-ce que tu crois ? (Cravaté triste)

Nos bonheurs et nos liesses vivent dans nos promesses, nos présents sont tristes.

 Qu’est-ce que tu crois ? Les rues sont grises, les monuments, les monuments sont sales, tout n’est que machines et graffitis, échafaudages, échafauds pour te pendre haut et court, Ho Hé ! Cours !

 Fenêtres sur brouillard, monotonie sur cour, et bruit et gaz et fumées noires, le soleil ne perce pas, pourtant quelque chose nous brûle de l’intérieur...Courir, s’enfuir... Dormir, alcool, tabac, piqûres, temesta, gardénal, oubli, artifices, amour, néons, couleurs, feux d’artifice, s’envoyer en l’air, boum !

 Détresse, des tresses pour se pendre, se faire prendre, se prendre pour qui ? Et pourquoi ?

 Tout pour l’air, tout pour le quant à soi, pour faire le fier, pour l’esbroufe...Tricher, costume élégant, belle limousine, promotion, carrière, pouvoir, souliers classe et boucles aux lacets et cravate de soie lacée, et pourtant lassé de soi, envie de nudité, de vérité, de transparence, pouvoir tout dire, tout faire, s’étourdir...

 Qu’est-ce que tu crois ? On s’époumone, on crie, on étouffe, on tousse, chercher l’air, errer, respirer et ouf !...

 Un bol, un peu de chance, au détour d’une échelle...

 Pas d’avis sur la vie, penchant, virant au gré du vent, au fil de l’eau, bateau roulant, tanguant au fil des courants...

 Mes bonheurs et mes liesses vivaient dans tes promesses, mon présent est triste...

Ouvrez le ban! Le banc du jour




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