mercredi 22 mars 2017

La brume

Mémo d'avant, mes mots d'alors (1)

J'étais ce jeune homme qui écrivait des textes et des chansons..

La brume noie les pages ratées ou pas assez claires, la brume avec ses ciseaux à couper les séquences, la brume avec son métro sans correspondances, à emmener le style en vacances, la brume joue de ses grands airs comme un critique littéraire.

Alors bonjour la brume, tiens, pour toi ces quelques phrases, chants à l'amour, chants à la terre, chants à la lune, et chants à toi, aussi, parfois. Je t'appelle la brume, tu es le désintérêt, l'absence, tu es le lecteur qui n'aime pas, la fine gueule qui n'apprécie pas, tu es tous ceux pour qui j'écris mais qui ne me lisent pas. 
De grâce, ne me préjuge pas.

Au fond, qu'a-t'on  à me reprocher? Mon style, mes fautes de syntaxe, de vie, ou plus simplement de jugement?
Pour la syntaxe, pardonnez-moi comme on pardonne aux enfants, je n'ai jamais appris à écrire, rêveries et sensations furent de la poésie mes seules leçons.
Pour la vie, pardonnez-moi comme on pardonne aux enfants, je n'ai jamais appris à aimer, chagrin long et bonheurs courts furent de la vie mes seuls cours.
Pour le jugement, pardonnez-moi comme on pardonne aux enfants, je ne connais pas les lois, seules mes approbations et mes révoltes passionnelles ont jamais compté pour moi.

C'est tout, je n'ai ni morale, ni idéologie à défendre, je n'ai que moi et en lisant cette page vous lisez en moi. A vous de décider des influences, des ressemblances, et si j'ai plagié ou pas, tout ça ne me concerne pas; quand ma main écrivait je n'étais pas là. 

A vous de juger et puis jetez de la brume ou n'en jetez pas, mais de grâce ne me préjugez pas.


Ouvrez le ban: le banc du jour

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