mercredi 31 mai 2017

Passé

Les jours s’égrènent, tous pareils, tous pareils, c'est comme dire il fait beau mais frais pour la saison, il a plu cette nuit... C'est comme dire bonjour, ça va, et vous même?
Et m'aimez-vous vous-même? même pas. Jeu ? Même pas... Habitude pour remplir d'air le temps, c'est dans l'air du temps de le remplir d'attitudes... Pour vivre, il faudrait se battre, donner, prendre des coups, imagine un peu: des journées de vingt-quatre heurts...

Au lieu de ça...
Les jours s'égrènent, tous pareils, tous pareils.
J'ai longtemps rasé les murs lisses des couloirs du temps, à la recherche d'une aspérité, d'un passage, d'une porte dérobée, je n'ai rien trouvé... Mais j'ai marché, j’ai marché... Loin...

Mais quand je me retourne, quand je regarde mon parcours, je vois que je n’ai fais qu’un pas: Je viens d’entrer dans ce couloir dont l’issue approche sans que j’aie besoin d’avancer.


Ouvrez le ban: Le banc du jour

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