lundi 1 octobre 2018

Plagiat d'automne (3)



Enfuis mes rêves, mon énergie,
Mes camarades et nos fêtes.
Je m’enfonce et baisse la tête.
J‘étais si fier de mon esprit.

Et quand le vrai s’est dévoilé
Je pensais en être ébloui,
Mais c’est aveugle que je suis,
Abattu par la vérité.

Je sais qu’elle est impérissable.
Nos vies, quelques pas dans le sable,
Ne sauraient la bouleverser.

Puisque le néant m’interroge,
Ne reste de mon tour d’horloge
Que larme pure évaporée.


Ouvrez le ban! Le banc du jour


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