Plus d’envies, plus en vie,
Lassé de laisser ma cravate lacée;
Délaissé, fatigué de tourner en cage,
De pousser les barreaux,
Barrage à ma rage impuissante,
Amarrage forcé.
Force et mens, force et mens,
Plus vouloir, plus pouvoir...
Attaché à ma bouée, déprimé,
Je regarde les manières des primés de la vie,
Ça sourit, ça minaude,
Ma vie c’est du hachis,
Pour eux c’est de la daube;
Leurs mercis dégoulinent,
Ça me mine, je fulmine,
Je déborde de rancœurs assassines,
Je disjoncte, et ma bile,
Sombre et malsaine, me fait honte...
Floué, je me sens floué...
Désespéré, je me serine des
« espérer »,
« Croire », »tenir », »patienter »,
Commencer à parcourir,
Ne
pas commencer à courir,
Ne
pas s’essouffler,
Respirer,
Respirer…
Ouvrez le ban! Le banc du jour
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