mercredi 5 février 2020

Le Parc de Procé


Derrière chez nous, quand le climat s’y prête
Nous allons faire un tour, agiter nos gambettes
Dans un cadre rêvé, isolé de la ville
De ses bruits et fumées, des fous de cet asile.

Cheminer doucement, retrouver le temps long
S’émerveiller des arbres, décor aux mille tons
S émouvoir des enfants riant sur le manège
Se poser sur un banc et les soucis s’allègent.

Durant toutes saisons, des fleurs nous accompagnent
Egayant la balade, une beauté qui soigne,
Primevères, azalées, iris et magnolias
Crocus, rhododendrons, prunus, saxifraga...

Les canards s’amusent, au bord de la Chézine
Corneilles, geais, pigeons et pies ont bonne mine
Soumis au régime gras de tous nos déchets
Garni de quelques vers, en poète cachets

Des familles entières  s’emparent des pelouses
Des joggeurs joggent, s’étirent, chassent le stress, le blues
Des rêveurs solitaires et des couples hors d’âge
Tous partagent en plein air la douceur du voyage

On pourrait bien croiser, tiens, Bert le Ramoneur
Les Banks, Mary Poppins,  Michaël et sa sœur
Comme quelque chose de Disney ce dimanche
Les ballons s’envolent, les amoureux s’épanchent

Sur leur vélo les mômes se rêvent sur une moto
Oublient école, leçons, tourment des interros
Même le ciel s’amuse, et le soleil se cache
Clartés multipliées des reflets sans relâche

Des ombres et des lumières qui dessines des formes
Font des arbres au loin des animaux énormes
Nous reviendrons sereins, sans jamais nous lasser
Sur les chemins tranquilles du Manoir de Procé.






















Ouvrez le ban! Le banc du jour






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