Ces guerres pour imposer son droit ou sa foi,
Ces torrents de souffrance et de sang,
Ces basculements perpétuels
De domination et d’enchaînements,
Ces peuples soumis devenus grands,
Ces omniscients devenus décadents.
Ces inventeurs d’idées, ces créateurs de machines
Qui devaient libérer et qui ont asservi.
Ces belles et pures utopies
Devenues religions délétères
Au nom desquelles on conspue,
On emprisonne ou l’on tue.
Ces combats récurrents des populations
Contre un pouvoir récupéré finalement
Et inéluctablement par quelques-uns.
Cette grande histoire dont on encense
Tous les héros, morts ou brisés par elle,
Tous régimes confondus, partout sur terre,
Et qui alimentent millénairement le sol
Sous nos pieds d’espèce « évoluée »,
Hères errants, misérables, paysans,
Guerriers, dominants ou esclaves...
Cette grande histoire qui persévère,
Qui n’en finit pas d’agresser l’eau, l’air,
Et tous les habitants de la terre,
Au nom d’une humanité, arrogante et fière
Qui détruit et se détruit elle-même.
Les arbres ne se révoltent pas,
Les animaux ne font pas grève,
Simplement, Ils disparaissent.
Le combat sera perdu pour tous.
A cette grande histoire de rois,
De chevaliers et de princesses,
De beaux châteaux et de tournois magnifiques,
Je préfère les pages de notre belle histoire,
Ma mie.
Ouvrez le ban! Le banc du jour
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire