mardi 12 mai 2020

Ad vitam



J’entre dans un monde parallèle
Avec mon béret, mes bretelles
Les plis cassés de mon futal
Et mon bagage-temps intégral

Des fées, des elfes me regardent
Arrivé dans ma vieille guimbarde
De peau usée, détériorée
Par l’air acide de mes soirées

J’n’ai pas vraiment raté ma vie
Mais j’n'ai rien vu, je suis parti
Avant de vraiment profiter
De mes étreintes, de mes étés

Il est trop tard pour regretter
Si j’avais su j’aurais aimé
Plus fort tous les êtres et les choses
Mais je doutais, j’étais morose

Je ne me suis pas retourné
Je croyais qu’il fallait foncer
J’ai fait vite, j’étais pressé
Et je suis enfin arrivé...










Ouvrez le ban! Le banc du jour







Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire