jeudi 7 mai 2020

Cathy cafard


Qu’as-tu acariâtre Cathy cafard?

T’as qu’à casser la Catalogne, catapulter Acapulco, cacher tes camels, caréner ta moto; les caramels, c’était bon, t’as qu’à retrouver le temps des caramels, des camarades...

T’as qu’à cacher ton cafard dans une calèche caracolant vers Cachan, t’as qu’à faire des trucs cochons à côté du carmel cloîtré pour oublier...

Qu’as-tu, Cathy cafard?

Ton corsage craque, là se cache carrément ton ennui; commence, tu dois commencer... Ouvre ton corsage sur la vie calme, ton corps sage, ton coquillage, cloue ta cape vierge au pied de ton lit, sur un paillasson, dans une cave, sous un pont, une carpette, cache ta peur, ouvre la porte...

T’as qu’à essayer, Cathy, ton corps sera surpris; casse la pudeur de ta connerie contre une cloison le soir après minuit, t’as qu’à donner des caresses pour être caressée...

Passe le col, commence à caser des carnavals dans ton casier, t’as qu’à le remplir de concertos, de sonates, de nocturnes, de quartettes, ils y mettront le cœur et la tête...

Comment? T’as qu’à les convier, Cathy, dans les couloirs cachés. Saccage ton cœur, coupe la corde, tombe, tombe Cathy, et tu verras ton cafard s’en aller, à ton tour, tu les feras cavaler...

Ce que tu donnes, tu le prends, ton corps, c’est ta liberté.




Ouvrez le ban! Le banc du jour





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