lundi 4 mai 2020

C'était ce qui s'éteint

C'était le clair-obscur d'une nuit
C'étaient nos deux vies noyées en lui
C'était l'intimité des jours aussi
C'étaient nos discordes, tendres cris

C'était la vague houleuse d'une passion démesurée
C'était la mine honteuse de nos cœurs réconciliés
C'étaient nos visages de flots de larmes mouillés
C'étaient rancunes légères par un sourire effacées

C'était la fraîcheur grise, unis dans les rues la nuit
C'était mon amour dégrisé pour rentrer aussi
C'était ta chaleur m'éloignant des portes de l'ennui
C'étaient ravages dans mon cœur pleurant sans bruit

C'était la douce lueur d'un espoir guidant mes pas
C'était chaque fois l'angoisse que tu ne reviennes pas
C'étaient au matin tous mes rêves peuplés de toi et moi
C'étaient émotions d'un temps qui ne reviendra pas.


Ouvrez le ban! Le banc du jour






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