mardi 16 juin 2020

Délire à deux


J’ai perdu l’encrier, je soufflai sur la plume et voyais mes idées s’envoler vers la lune mais l’envie est tombée. La faute à la vie, au temps passé à faire à défaire, à repasser...
Mais repasser c’est défroisser et refaire. Refaire sa vie, tracer sa voie lactée pour rejoindre la lune ; la lune qui par sa lumière astrale nous aide à vivre, à tracer nos pas dans le cosmos et nous aide à affronter nos poussières d’étoiles.

Poussières d’étoile, souffle de vie et nous voilà sur nos deux jambes, nous prenant pour des dieux, maîtres du monde, mais nous ne sommes que des parasites astéroïdes prêt à détruire ce qui nous entoure. 

Mais voilà notre étoile Véga, nébuleuse démenbreuse qui par ses vapeurs et ses brumes nous entoure, nous emprisonne, nous conditionne pour que nous, pauvres mortels, puissions prendre conscience de notre condition puérile face à l’univers incontesté du savoir.

Alors, oui, l’encrier est perdu et la plume a perdu son duvet, et mes idées se sont envolées vers la face cachée de la lune, mais la question demeure : S’agit-il d’une nouvelle lune, d’une pleine lune, d’un quart de lune ou d’un croissant de lune ??

(Claudine & Pierre REMY)



Tout ça aussi nous a manqué...






















Ouvrez le ban! Le banc du jour











Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire