vendredi 3 novembre 2017

Déshumains


De jour comme de nuit ils sont là, nous regardent passer, nous voient les regarder, puis nous voient au passé, les mannequins comme les passants... Sommes-nous plus humains dans la foule anonyme, anonymes nous-mêmes, qui malgré nos yeux ne voyons rien, chaque âme n’est perçue que comme partie du décor, nous retenons plus des affiches, des écrans, des mots passants, que des vivants qui nous croisent… Un jour, une nuit, aura-t-on le courage de briser le verre de nos vitrines ?














Ouvrez le ban: Le banc du jour

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire