vendredi 24 novembre 2017

EDEN


La foule se rue sur l’asphalte , trottant,  à lécher les vitrines, rêvant de s’affubler comme dans les magazines.

Le moteur de la violence et de tous nos maux, c’est la frustration, l’incapacité de jouir de ce que l’on a, et l’obsession permanente d’obtenir à tout prix ce que l’on a pas, la fascination pour l’inconnu, le fantasme, comme si autrement signifiait forcément meilleur..

Elle est bien loin la nudité et l’authenticité dans nos cités, perdues dans les vagues souvenirs d’un jardin oublié.

Les hommes sont comme des enfants laissés à eux-mêmes, ils détruisent progressivement le monde.

Comment, alors, espérer aujourd’hui un monde meilleur? 

Le paradis était sur la ligne de départ, il ne nous attend pas à l’arrivée, tu ne peux inverser la naissance et la mort..

Pauvre pomme..


Ouvrez le ban ! Le banc du jour

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