jeudi 15 mars 2018

Je t’aimeuh !




Je t’aimeuh,
Comme une vache perdue sans ses trains,
Loin de ton corps je n’ai plus rien
Tel un Boeing sur la piste d’Orly
Je cours, vole, atterris dans ton lit…

Je t’aimeuh,
Comme une liberté s’emprisonne,
J’addicte à tes voyelles, tes consonnes
Comme un pylône électrique sans ses fils
Je suis sans toi comme seul sur une île…

Je t’aimeuh,
Comme la pendule a besoin d’horloger,
Toi seule sur terre peut me soigner
Mais ton tic-tac commence à m’agacer
Laisse-moi dans mon pré ruminer...



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Errance à Saumur (Suite)

































Ouvrez le ban! Le banc du jour



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