lundi 19 mars 2018

Les larmes de l’ennui



Bougeons nos membres rabougris
Gris, maussades, passés, salis,
Bougeons nos ventres pour l’oubli
Et tirons-en les larmes de l’ennui.

Tant pis, c’est con, mais c’est bon, et puis il n’y a pas autre-chose. Tu me copieras cent fois, « cent fois j’y mets le doigt », cent fois « je ne dois pas dire : ça ne se fait pas ».

Il y a bien le parfum des roses et du pétrole, la fumée du charbon. Il y a quand même l’amour et les chansons, fait beau fait bon quand une fille aime un garçon.. Y a le soleil et les moissons, mirages fantasmes et illusions. Et le miracle, chaque matin de se sentir vivant, des étoiles aux yeux, des atouts dans les mains, au souvenir des rêves fous sur le toit du monde, la foule et nous. Envers et contre tout des gens s’aiment, des gens t’aiment et tu aimes toi-même. A force d’amour, de tendresse, de persévérance, nous retrouverons un jour la joie et l’innocence.

En attendant..

Bougeons nos membres rabougris
Gris, maussades, passés, salis,
Bougeons nos ventres pour l’oubli
Et tirons-en les larmes de l’ennui.


Ouvrez le ban: Le banc du jour



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