Beatles , 1969. « Abbey Road ». On pourrait bien sûr sélectionner l’inoubliable sergent poivre, car l’importance de cet album est indiscutable. Mais j’ai toutefois un petit faible pour Abbey Road, le dernier enregistrement (bien que sorti avant « Let it be »). Je me suis souvent dit, à l’écoute, que tous les groupes, chanteurs et teuses, musiciens et iennes, du monde entier, se seraient damnés pour composer un seul de tous ces petits bijoux enchaînés à la va-vite sur la face B de l’objet… Chacun de ces titres aurait pu être tiré à 4 ou 5 minutes, (il n’y a qu’à voir, entre autre, ce que le Cocker a fait de « She Came In Through the Bathroom Window » ), mais non, on s’amuse, on empile, on fait un lot, on avait ça en magasin, on brade…
Et puis c’est la fin de ce groupe mythique qui a révolutionné la musique dite « populaire » en moins d’une décennie et dont l’influence se ressent encore aujourd’hui, ici ou là. Au vu de la discographie des cocos depuis la séparation, il est probable que restant groupés, ils auraient encore occupé la tête des charts sur tous les continents pendant au moins 20 ans de plus .. Mais bon, l’album vinyle se termine par « The end », rien à voir avec Jim Morrison, juste une façon élégante de refermer la porte..
Le deuxième des "B" et son régiment de cuivres, blindé de groove et de soul. Et cette voix qui vous envoie des vibrations jusqu'au bout des doigts de pieds.. Ah, si le disco n'avait produit que des phénomènes de cet acabit! L'énorme Barry White, donc, et sa musique qui fait du bien...
3ème incontournable des "B" . Encore une bande pour laquelle il est bien difficile de choisir just only one disc . Je n'oublie évidemment pas "Surfer Girl", ni "Smiley Smile" ... Bon, mon préféré c'est quand même "Pet Sounds" avec "God only knows" en face "B" justement, (parce qu’il y avait des faces, à l'époque... Maintenant il n'y a même plus de support, nostalgie de vieux c...). Bon je ne suis pas sûr du tout que le God en question Knows vraiment.. Vu la violence et l'état du monde, s'il existe, soit il ne sait pas, soit il s'en fout... Mais c'est un autre sujet..
Je ne suis pas grand fan de la période "disco" de ces Australo-brits.. Malgré la fièvre du samedi soir, je m'accrochais à Lou Reed, Bowie , à Yes (également un beau oui), Led Zep, Deep Purple, tout ce qui se faisait de hard rock et de pré-métal, de fusion, de progressive, de chanson française.. J'arrête là.. Tout ça ne m'a pas évité le Clash.. Mais revenons à nos moutons australiens: j'aimais bien leurs mélodies douces et mièvres des années 60' , par exemple cet album de 68, "Horizontal" avec le slow-tube inoubliable "Massachusetts" , voilà des gars de l'Ile de Man, déménagés près de Manchester puis partis vivre en Australie qui nous chantent qu'ils vont revenir dans le Massachusetts après avoir fait du stop à San Francisco... Je ne comprends pas tout, mais ,vraiment, j'aime bien...
Encore deux "B" comme "Bon vieux hard" . On est tous un peu paranoïaques et vu le ton du morceau, les gars de Black Sabbath ne vont pas bien du tout, mais c'est pour notre bonheur, chaque fois qu'on écoute ça, on monte le volume... 1970, ça ne nous rajeunit pas..
Et puis d'autres cadors, le Culte de l’Huître Bleue, en 1981, après une production déjà riche, ils nous livrent cet album absolument génial, à mon avis leur meilleur. Vraiment un feu d'origine inconnue. Ecoutez "Veteran Of The Psychic Wars" , "Joan Crawford" ou la chanson-titre...
Un album incontournable, et toujours pour la lettre "B", et pour ne pas me fâcher avec avec sainte Cécile, patronne des musiciens.. Quand il ne jouait pas de la trompinette, n'écrivait pas des poèmes ou des romans ou des critiques en français ou en anglais, sous patronyme ou pseudo, quand il trouvait un peu de temps entre concerts de jazz et conférences, cet ingénieux ingénieur écrivait des chansons, et des bonnes, qu'il interprétait lui-même ou faisait interpréter par d'autres .. Un tout grand..
Toujours "B" (je retiens le prénom et non le nom, car ma musique est classée comme ça... ) Alors celui-là, il a toujours été un peu exaspérant à rouler des mécaniques lors des interviews, avec son look de guérillero, mais quel artiste, quelle écriture! Et cette fusion naturelle avec la musique latino-américaine.. L'essentiel de sa discographie est indispensable. En 2001, il sort "Arrêt sur image", album superbe, où le stéphanois rend hommage aux "mains d'or", et parle d'un sentiment largement vécu dans la région de son enfance..
Dans le "B" je prends aussi "Beau Dommage". Michel Rivard et ses acolytes québécois nous proposent en 1974 un vinyle rafraîchissant en plein riffs sauvages du hard rock, synthé-techno naissant, et le disco qui commence à se cacher derrière l'agonie du rythme 'n' blues (hélas).
Pas de "B" sans Boomtown Rats! Un de mes groupes préférés de la vague post-punk / New Wave. Parmi sa discographie, la bande de Bob Geldof a produit 3 ou 4 albums indispensables dont le troisième "The Fine Art of Surfacing" en 1979.. Si vous ne connaissez pas, écoutez-le, vous replongerez directement dans le meilleur du son des années 80' .
Le vinyle qui résume pour moi le son de la variété pop anglaise de la fin des années 60' . Barry et son frère n'auront pas fait une longue carrière pourtant cet album est un sans faute absolu. Oubliez le tubesque Éloïse, et laissez-vous envoûter à l'écoute de ce disque où tout est enchanteur, les orchestrations, les mélodies, les chœurs. Une galette -great- bretonne à déguster avec délice.. Nostalgie assurée.
Impossible d'oublier Barbara, il y a bien sûr "L'aigle noir" album immensissime, mais je choisis ici l'album de 1965 qui combine, excusez du peu, Pierre et Nantes, ça tombe plutôt bien. C'est vrai qu'aujourd'hui il pleut sur Nantes, mais c'est moins triste que dans la chanson, faut dire que quand on connaît le fond du sujet.. En phase directe avec l'aigle noir, donc.. Mais bon, tout l'album est génial, c'est sûrement l'un de ses meilleurs.. Pierre .. lalala …
Des artistes indispensable en "B", il y en a pas mal et souvent il est difficile de choisir dans la richesse de leurs créations... Voici quelques albums des années 60 (+Billie Holiday en 1959) :
- Donc Ladin in satin de 1959
- Bill Evans en 1961 avec Waltz for Debby
- Bardot en 1963 (Ah! La Madrague..)
- Les Byrds en 1965 (Choix difficile...)
- Dylan 1966 . Immense Dylan, (Blonde on blonde, mon préféré)
- Buffalo Springfield en 1967 : un album fabuleux, ce groupe est la 1ère collaboration de Neil Young avec Stephen Stills , à écouter et ré-écouter!!
- On ne présente pas B.B. King, 1968 - Lucille
- Blood, Sweat & Tears 1969
- Inoubliable Boby Lapointe une compilation de 1969 - Comprend qui peut.
Des "B" années 1970 maintenant:
- Brian Auger & Oblivion 1970
- Brian Eno en 1974: Here Come The Warm Jets
- Barbra Streisand : A star is born en 1976
- Booker T & The M.G's en 1976: Melting pot
- Bob Marley: Encore un géant. Exodus en 1977
- Barclay James Harvest en 1977: Gone to earth
- Billy Joël : The stranger en 1977
- Bijou en 1978: OK Carole
- Buggles : The age of plastic en 1979
"B" années 80' :
- BRAND X (du jazz-rock et phil Collins aux baguettes!) 1980
- Alors-là, on allait oublier le Boss! 1984 Born in the USA
- Bronski Beat: 1985 - Hundreds & Thousands
- Brian Wilson : Night Time en 1988 (super album)..
- Bobby McFerrin 1988: Simple pleasures (ne boudons pas notre plaisir)..
Des "B" à retenir pour les années 90' :
- Babel 17 : 1990 - Celeano Fragments (du progressif teuton comme on aime)
- Bon Jovi: Cross Road en 1994
- Beck: 1994 - Mellow gold
- Bush (rien à voir avec les présidents US) Sixteen stone 1994
- Billy Ze Kick 1995 BZK et les Gamins en folie (mangez-moi mangez-moi, ça vous rappelle qq chose?)
- Buzy un Best of en 1995 (tout est là, et c'est du bon)
- Blur: là encore, difficile de choisir) Great Escape en 1995
- Björk : 1997 - Homogenic . Immense artiste.
- Blackmore's Night : Shadow Of The Moon en 1997 (plus grand chose à voir avec le pourpre profond, mais ça vaut le déplacement et l'écoute..)
- Bérurier noir : 1999 - Enfoncez le clown
Albums de quelques "B" dans les années 2000:
- Benjamin Biolay, mon album préféré du gars en 2002
- Black Rebel Motorcycle Club : 2005 "Howl"
- Ben Harper (tout est bon, j'aurais pu en sélectionner au moins quatre) ici "Both Sides of the Gun" de 2006
- Belle & Sebastian (Là aussi tout est bon, même les plus récents) Ici "The Life Pursuit" de 2006
- Benjamin Paulin 2010 - "L'homme moderne" une vraie découverte, un style décalé, cynisme, humour, on dirait du Dutronc.
- Beth Hart & Joe Bonamassa "Live In Amsterdam" (2014) : du très lourd, ne pas y chercher de berceuse pour s'endormir.. TOP!
- Pour finir Bruno Mars : 2016 - XXIVK Magic.
Ouvrez le ban! Le banc du jour
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