mercredi 16 janvier 2019

J’ai la solitude à la tête


Mémo d'avant, mes mots d'alors (55)
J'étais ce jeune homme qui écrivait des textes et des chansons..


J’ai le vertige dans mon cœur, je me bourre de cachets contre la haine et la rancœur et j’ingurgite des vitamines d’espoir trouvées dans ces romans qui finissent toujours et désespérément bien.
Mes cachets d’amitié sont fades et inefficaces, viens ce soir, toi qui n’est pas en tube, viens, et je me fous de tes composants chimiques, viens, que tu sois bonne ou pas pour moi, tout ça ne regarde que moi, viens, je n’ai besoin que de toi.
Oh ! Si tu viens, je te raconterai toutes ces choses que je n’ai jamais sues, tous ces personnages que je n’ai jamais connus, toutes ces grandes amours que je n’ai jamais vécues. Je te raconterai l’histoire de cet ami qui s’est tué pour moi, l’histoire de cette femme qui a tant et tant pleuré mon absence, je te dirais toutes ces gloires passées et qui n’ont jamais existé. Tu verras comme je serais heureux de te faire croire à mon bonheur feinté, je finirais peut-être par me convaincre moi-même de mes chimères..
Mes cachets de douceur, de patience et d’affection sont fades et inefficaces, viens, tu me trouveras au milieu de la pièce vide, sur une chaise, au milieu de quatre murs nus, tu comprendras alors mon isolement, ma chaise ne repose sur rien, comme ma peine, pour comprendre tout ça, il faut que tu viennes, la pureté de tes sentiments te montrera le chemin..


Ouvrez le ban! Le banc du jour



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